En 1936, les récoltants et négociants de Champagne sont officiellement distingués par le terme « appellation d’origine contrôlée », la première du monde. En savoir plus.
Nombre de domaines viticoles : 4 776 récoltants expéditeurs, 66 coopératives et 293 négociants
Le vignoble compte 34 000 ha soit 3.4 % du vignoble français 4,9 milliards de CA 1 400 millions de bouteilles en stock. Voir les chiffres clé.
Le rendement en Champagne n’est pas fixe, (hl/ha) il change tous les ans par rapport à la demande (achat) de bouteilles de l’année précédente. IL varie entre 90 et 65 hl/ha.
Voir le marché mondial des vins effervescents (FranceAgrimer).
Prestige et notoriété importante.
Le religieux Dom Perignon fut un bon assembleur. Les anglais au XVIIéme siècle achètent du vin blanc en champagne et le transforment eux-même en ajoutant du sucre qui provoque une seconde fermentation.
Le champagne à démarre dans la région de Troyes sol de craie.
Cinq départements Aube, marne,Aisne, haute Marne, Seine et Marne. Cote des blancs cote de Bars Cote de Sezanne, Climat océanique et continental. Ils peuvent chaptaliser ajout de sucre.
3 cépages chardonnay pinot noir, pinot meunier.
C’est pas sorcier -CHAMPAGNE
Les lettres sur les bouteilles.
NM négociant manipulateur toutes les grandes maisons ne sont pas propriétaires de leurs parcelles. Raisins 7 à 10 € en champagne ici 1 à 1,2 €
RM le producteur travaille sa vigne et son vin.
MC manipulateur cooperateur il fait son vin à la cave coopérative.
CM cooperateur cave coopérative qui achète du raisin et fait son champagne.
MA marque annexé. Vendu en grande surface.
En savoir plus.
La Vinification
Après le pressurage, les moûts sont placés en cuves où ils vont subir successivement deux fermentations sur une durée de 2 à 3 semaines.
La fermentation alcoolique : le jus est transformé en vin sous l’action des levures qui, en consommant le sucre, le transforment en alcool et dégagent du gaz carbonique. Ce dernier est évacué par le haut des cuves. Les vins obtenus sont des vins blancs tranquilles, qui titrent environ 10,5° d’alcool.
La fermentation malolactique : elle consiste en la transformation de l’acide malique en acide lactique grâce à des bactéries sélectionnées. Cette fermentation permet d’adoucir l’acidité des vins et leur confère plus de souplesse.
Une fois cette fermentation achevée, le vin est laissé quelques mois au repos. A ce stade on l’appelle « vin clair ».
Assemblage des Cuvées
L’un des secrets du champagne réside dans la composition des « cuvées ». En effet, la grande majorité des champagnes sont le résultat de mélanges (on dit « assemblage ») de vins issus d’années, de parcelles et de cépages ou crus différents.
L’assemblage permet de maintenir aux champagnes un style constant, alors que chaque vendange est différente en terme de quantité et de qualité.
Pour cela, on utilise les vins de réserve : En effet, chaque année, une partie de la récolte est conservée 2 à 3 ans en cuve ou en fut de chêne après leur fermentation alcoolique. Ces vins, plus évolués, sont assemblés en proportion variable aux vins issus de la vendange.
Tout l’art consiste à réaliser un mariage harmonieux et équilibré et l’on comprend que chaque maître de chai conserve jalousement le secret de cette opération qui va donner à son champagne, sa personnalité propre.
Si le vin d’une récolte est particulièrement remarquable, on peut créer l’assemblage d’une cuvée avec le vin d’une seule année. Ce champagne sera alors millésimé.
Le Tirage
Une fois la cuvée réalisée (chaque maître en élabore généralement plusieurs, de qualité et de prix différents), le vin est alors mis en bouteilles. C’est le tirage.
On y adjoint à cette occasion une petite quantité de « liqueur de tirage » sucrée ainsi que des levures sélectionnées, c’est à dire tout ce dont le vin a besoin pour effectuer sa seconde fermentation.
Cette seconde fermentation va entraîner un dégagement de gaz carbonique à l’intérieur même de la bouteille qui a été préalablement bouchée. La pression peut alors atteindre 5 à 6 kilos. C’est la « prise de mousse », une opération très délicate qui doit absolument se réaliser lentement et à température constante si l’on veut obtenir une mousse fine et permettre aux arômes les plus subtils de se développer.
La bouteille est ensuite fermée par un petit opercule creux en plastique appelé « bidule » maintenu par une capsule métallique.
La maturation des vins
Lorsque la prise de mousse est terminée, les levures meurent et forment un dépôt dont les molécules entrent en interaction avec celles du vin. Parallèlement, un échange gazeux s’opère avec l’extérieur. Cette action du dépôt et cette légère oxydation contribuent à faire évoluer les arômes et améliorent les qualités gustatives du champagne.
La durée de maturation varie selon les types d’assemblage et le résultat recherché, mais la législation fixe dans un souci de qualité des durées minimales assez longues, qui se démarquent des autres vins effervescents :
• 15 mois minimum après tirage, dont 12 sur latte, pour les champagnes non millésimés.
• 3 ans pour les champagnes millésimés.
Le remuage
Lorsque la maturation est jugée suffisante et avant de pouvoir expédier les bouteilles, il faut éliminer le dépôt qui trouble le champagne. Le remuage est une technique ancestrale typiquement champenoise qui consiste à faire descendre le dépôt dans le col de la bouteille pour pouvoir l’expulser en totalité. Il peut se faire de façon manuelle ou automatique.
Méthode traditionnelle
La technique consiste à placer chaque bouteille à l’horizontale sur un pupitre en bois, puis à tourner le bouteille chaque jour d’1/8 ou d’1/4 de tour à gauche ou à droite. Ces mouvements permettent au dépôt lourd d’attirer le dépôt léger jusqu’aux plus fines particules et donc de rendre le champagne parfaitement limpide.
En plus du mouvement de balancier, la bouteille est progressivement redressée à la verticale, ce qui permet au dépôt de descendre jusqu’au col, dans le bidule en plastique. Cette opération manuelle dure environ 1 mois.
Le dégorgement
Ensuite vient l’étape du dégorgement qui consiste à ouvrir la bouteille pour en expulser le dépôt qui s’est accumulé durant la période de remuage.
Il se fait par congélation du col : les bouteilles sont sur pointe (tête en bas). Le col est plongé dans une solution à -25°C qui congèle le dépôt. Puis la bouteille est retournée et la capsule retirée. Sous l’effet de la pression (6 bars à l’intérieur de la bouteille), le glaçon est expulsé.
On y ajoute alors de la liqueur de dosage, qui finalise le goût grâce à une légère adjonction de sucre. C’est la concentration en liqueur de dosage qui permet de faire un Champagne Brut ou un Demi-Sec, voir même un champagne dit « Brut 0 » c’est à dire sans liqueur de dosage.
Enfin intervient le bouchage par un bouchon de liège maintenu par un muselet métallique.
Il ne reste plus qu’à habiller les bouteilles pour pouvoir les expédier.
Voir les étapes de la vinification
Voir les arômes du champagne.
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